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Retour sur mon entretien en vidéo avec Delphine Malachard De Turckheim

Delphine Malachard de Turckheim est auteure de plusieurs livres.

Elle est aussi marraine de l’AFDIAG, Association Française Des Intolérants Au Gluten.

Dans cet entretien qui porte sur la thématique de la cuisine sans gluten et de la maladie coeliaque, elle nous livre ses secrets et astuces pour cuisiner, voyager, socialiser, et tout simplement vivre sans gluten, sans perdre le plaisir et la gourmandise.

Si vous cherchez encore quoi faire pour le goûter d’anniversaire sans gluten de votre enfant contraint de manger sans gluten et sans lactose, cette interview est faite pour vous.

Si vous vous placez dans la catégorie des « débutants sans gluten », Delphine vous donne ses meilleurs conseils et astuces dans cet entretien très riche. Vous pourrez ensuite mettre tout ceci en pratique grâce à son livre « Mes Desserts Gourmand Sans Gluten Et Sans Lactose », simple pratique et ludique !

Si vous avez déjà de l’expérience avec l’alimentation sans gluten, cet échange pourra certainement vous apporter un angle de vue intéressant, du haut de 38 ans d’expérience sans gluten de Delphine Malachard de Turckheim !

Dans cet article, je reprends essentiellement le contenu du second épisode de ma chaîne « Sans Gluten Et Sans Lait ».

Vous trouverez ci-dessous la transcription en format texte de tout ce qui a été dit tout au long de la vidéo de mon entretien avec Delphine Malachard De Turckheim. J’ai pensé qu’une version écrite du contenu de notre entretien répondra aux attentes de ceux d’entre vous qui préfèrent lire plutôt que de regarder la vidéo !

Bonne lecture !

Mes desserts Gourmands Sans Gluten Et Sans Lactose de Delphine Malachard De Turckheim

Dans cet épisode, Delphine évoque la cuisine sans gluten en connaissance de cause, puisqu’elle a été diagnostiquée malade coeliaque depuis sa plus jeune enfance et que sa fille également a eu un diagnostic de maladie coeliaque.

Transcription de la vidéo « Ep#2-Mes Desserts Gourmands Sans Gluten Et Sans Lactose-Delphine De Turckheim »

[Début de la transcription…]

Marc Welter :

Elle est comédienne, animatrice télé et auteure. En plus de son parcours médiatique, au cinéma, au théâtre et à la télévision, à la fois très riche et intéressant, je pense qu’elle en parlera, elle est aussi et surtout marraine de l’association de l’AFDIAG, l’Association Française Des Intolérants Au Gluten, et cela depuis 2008.

Delphine, bonjour !

Delphine Malachard de Turckheim :

Bonjour, bonjour Marc.

Marc :

Et merci de nous accorder votre temps pour parler de la maladie coeliaque et en particulier de la cuisine sans gluten avec les enfants et pour les enfants.

Donc au menu d’aujourd’hui on va parler de comment vit une célébrité sans gluten.

On va parler aussi de cuisine sans gluten pour les enfants évidemment.

J’ai aussi des questions de la part des lecteurs du blog qu’on essaiera d’aborder aussi au fur et à mesure de notre entretien. Et puis on va aussi parler de votre livre.

Delphine, dites-moi un petit peu, en tant que personnalité médiatique, quel a été l’impact sur vos activités professionnelles, les voyages et plus largement sur la socialisation ?

Parce que notamment je sais que vous avez fait des émissions de télé, vous avez voyagé un peu partout sur la planète. Vous êtes allée en Patagonie.

Comment est-ce qu’on mange sans gluten en Patagonie ? Comment est-ce qu’on s’organise quand on doit animer des émissions, qu’on doit interagir avec les gens ? C’est quand même un obstacle !

Delphine :

Ben, en fait moi ça fait 38 ans que je suis intolérante au gluten, donc depuis très longtemps, j’ai dû m’habituer à pouvoir me débrouiller dans n’importe quelle situation. C’est vrai que pour « Randonneurs d’aventure » pour Equidia, on partait aux quatre coins du monde. Et pour répondre à votre question sur la Patagonie, en fait il y avait des cavaliers, on avait des « Gaucho » qui sont des personnes qui viennent nous aider en randonnée. Et on avait une personne qui nous aidait à faire la cuisine. Et c’est vrai qu’en Patagonie, il y a pas mal de semoule de maïs.

 

Donc moi le matin, y’en avait qui avaient du pain, c’est-à-dire 99% de l’équipe. Et moi j’avais des petites galettes qui étaient faites à base de polenta, c’est de la semoule de maïs. Juste avec de la polenta, et je crois qu’elle me mettait un oeuf et elle me faisait frire ça dans une poêle, peut-être avec un petit peu de beurre ou d’huile, je ne sais plus très bien. Et elle me faisait griller comme ça de petites galettes de polenta.

Et comme on a rencontré évidemment une personne qui faisait du miel, et bien j’avais ça le matin grillé, avec du miel fondant, qui rendait toute l’équipe jalouse évidemment. Voilà, donc, c’était à chaque fois dans toutes les situations même en Nouvelle Calédonie, on trouvait, on trouve toujours des choses.

Et puis pour la petite blague justement, pour cette série de « Randonneurs d’Aventure », c’est vrai que j’avais un petit clin d’oeil, à chaque fois, peu importe l’endroit dans lequel je me trouvais dans le monde, je leur faisais un fondant au chocolat.

Alors je vous laisse imaginer au fin fond de la Guyane, ou de la Nouvelle Calédonie, à chaque fois j’ai réussi à faire à l’équipe un fondant au chocolat sans gluten qui se retrouve dans le livre d’ailleurs !

Mais à chaque fois je me débrouillais pour récompenser l’équipe, parce qu’on tournait 18h par jour, à cheval dans des conditions un peu surréalistes. Mais c’était magique.

Donc je trouvais à chaque fois de quoi me nourrir si c’est le propos de votre question.

Marc :

C’est ça. Et puis en plus la cuisine sans gluten c’est devenu la récompense pour les autres du coup, vous avez partagé avec les autres !

Delphine :

Oui, mais c’est ça ! Et leur faire comprendre qu’on peut se débrouiller quand on connait cette maladie, bien sûr.

Moi ça fait très longtemps que je suis intolérante, donc je sais vivre avec, et donc je sais comment remplacer les aliments.

Donc c’est vrai que je fais partager ça aux autres, notamment ceux à l’époque qui n’étaient pas intolérants.

Marc :

J’ai notamment déjà une question de la part de Liliane qui dit :

Que se passe-t-il si vous mangez à l’extérieur et que vous faites un écart ?

Delphine :

En général, c’est ce que me disent les médecins que je vois, en tous cas pour moi, ils disent souvent qu’on en sait plus nous intolérants, malades, que vous médecins. Parce que nous on vit au quotidien, et puis ça fait très longtemps en plus.

Si je mange aujourd’hui, mettons, je vais manger un pain au chocolat, et puis à midi je vais me faire un bon sandwich, et puis ce soir je vais prendre des pâtes. Et puis pour mon goûter, très important le goûter, un pain avec du chocolat, des tartines et tout ça. Ouh !

Alors l’accumulation de tout ça fait que oui, là je vais quand même être assez malade, ça va faire des douleurs comme une gastroentérite, et après je vais avoir très mal au ventre.

Mais le problème c’est que je le sais ça, donc je demande systématiquement ce qu’ils mettent.

Je ne pense pas pouvoir faire d’écart, vous voyez ce que je veux dire.

Marc :

Oui, oui !

Delphine :

C’est tout une question d’accumulation.

Un écart ?

Si je mange, mettons, un « Chicken Mac Nuggets », c’est pas bien c’est de la malbouffe !

Mais bon voilà, un Chicken Mac Nuggets.

Je le sais, je sais que peut-être j’aurai mal au ventre.

Chacun réagit différemment, on n’a pas tous le même, la même force de fragilité intestinale.

Donc chaque cas est vraiment différent.

Marc :

Oui, oui.

Une autre question :

Avez-vous quelques astuces à partager de votre expérience sans gluten lors de voyages ?

Donc à part sympathiser avec les autochtones pour se les mettre dans la poche et du coup avoir les cuisiniers qui travaillent pour vous, est-ce que vous avez des astuces quand vous voyagez ?

Delphine :

Toujours avoir avec soi des petit trucs.

Ça parait idiot, mais même là dans mon sac, j’ai toujours des petits trucs de chocolat, ou alors des fruits secs.

Ça parait idiot mais les fruits secs c’est génial, ça se conserve super bien.

Enfin vraiment, un mélange d’amandes et de bananes séchées par exemple. Alors ça vous pouvez le garder des mois. Même si on les mange très rapidement.

Avoir toujours des petits gâteaux sans gluten.

Ou vous préparez des pains. J’ai une recette là-dessus de pain avec des amandes, des raisins, et des choses. Ce sont des pains qui se gardent aussi, donc toujours avoir sur vous quelque chose à manger, toujours !

Toujours !

Marc : 

Oui.

Delphine :

Et puis sinon, remplacez, en fonction des pays dans lesquels vous allez, remplacez les farines !

C’est-à-dire que si vous avez de la farine de blé, vous pouvez remplacer par énormément de farines :

  • la farine de maïs
  • la farine de quinoa
  • la farine de riz
  • la farine de sarrasin
  • la farine de châtaigne

il y a toujours quelque chose à trouver dans n’importe quel pays.

Marc :

Oui.

Oui c’est vrai que le blé c’est UNE céréale, et après il y a plein de variétés de farines. Et c’est quand on a des contraintes que finalement on s’ouvre à plein d’autres choses et qu’on découvre.

 

Vous êtes depuis 2008 marraine de l’AFDIAG.

Dites-nous un peu quelle a été votre expérience dans ce rôle ?

Et quel est votre vécu autour de ça ? Qu’est-ce qui vous plait là-dedans ?

Delphine :

Là-dedans, mais en fait, comme moi je le vis au quotidien, l’intolérance au gluten, que ma fille est intolérante depuis 3 ans, c’est vrai que je connais quand même très bien.

Et il se trouve que j’ai rencontré, parce que je faisais partie de l’AFDIAG en temps qu’adhérente.

Donc j’avais rencontré Brigitte et Catherine qui sont les deux, présidente et vice-présidente de l’AFDIAG, et en fait, ça s’est fait assez naturellement.

J’animais une émission à l’époque, et puis on s’est rencontré. Je suis allée les voir en disant « voilà, si je peux aider l’association, tout à fait bénévolement, comme ça, n’hésitez pas. Parce que je connais bien le monde des media, et puis je connais bien le monde du « Sans Gluten » dans la vie au quotidien, donc n’hésitez pas. »

Et voilà, ça s’est fait très naturellement. Elles m’ont proposé de devenir marraine. Voilà, on travaille main dans la main.

Moi j’essaie de leur apporter le côté peut-être plus media, et d’en parler dans mes livres à chaque fois, parce que ça fait de la publicité.

Et quand on est une association comme ça (on fête les 25 ans cette année !), c’est vrai que c’est important d’en parler, donc c’est vraiment un échange entre les deux.

Marc :

Oui. Et puis j’imagine qu’il y a aussi cette idée de donner et de partager l’expérience, le vécu, de donner, d’aider les gens qui démarrent qui ont un peu des difficultés. Donc c’est vraiment une bonne attitude, et c’est aussi la philosophie du blog, donc je pense que c’est…

Delphine :

Ben si vous voulez, étant donné que je fais pas mal de choses, même si ça reste artistique, que ce soit en comédie, que ce soit en animation, maintenant je suis aussi prof d’anglais (je donne des cours d’anglais dans un lycée parisien à mi-temps), et c’est vrai que les gens en parlent de plus en plus, donc l’association en parle de son côté.

Mais moi, j’ai un accès direct à plus de gens, donc plus j’en parle, et mieux c’est.

Et les gens n’hésitent pas à venir me dire, tiens, je ne connais pas un tel, je ne connais pas tel médecin, est-ce que tu saurais, j’ai mal, là, là, là.

Et moi je les renvoie directement à l’association.

Donc comme ça, ça fait plus d’adhérents, et ça permet que tout le monde s’y retrouve, et c’est bien !

Marc :

Oui, oui c’est clair !

Vous avez parlé des États-Unis, donc, vous êtes passée par la case Californie, il me semble à un moment donné dans votre parcours. C’est ça ?

Delphine :

Yes, yes I was in Los Angeles, yes I did ! Yes I went there !

Marc :

Donc là bas, ils ont un peu d’avance sur la France au niveau de tout ce qui concerne le gluten.

Donc, je ne sais pas, vous l’avez vécu comment, votre expérience américaine ?

Delphine :

Et ben Américaine, mais il faut dire aussi attention, Européenne, c’est-à-dire que je pense qu’en France on est les plus mal logés.

C’est-à-dire que, pour vous donner une idée, il y a 25 ans, moi j’allais très souvent en Angleterre, à Londres, et chez Harrods, il y avait déjà un énorme rayon sans gluten. Il y a 25 ans !

Et je me souvenais, j’arrivais dans l’avion (parce qu’à l’époque il n’y avait pas encore le tunnel sous la manche), avec deux gros sacs remplis de pains de gâteaux, de tout ça.

Et ils se demandaient si je faisais pas du trafic de produits sans gluten, il y a déjà 25 ans !

Donc pour vous dire, voilà, en Europe, on est assez bien lotis, en Allemagne, c’est génial, dans les pays du Nord aussi, en Espagne c’est super, en Italie. Mais en France ça arrive là depuis un ou deux ans…

Mais pour revenir à votre question sur les États-Unis, bien effectivement.

Mais ils sont un peu « too much » au niveau des régimes « I’m diet free », « I’m do that », « I’m gluten free » . Ils sont en régime sur tout mais ils continuent à mal manger.

Donc ça c’est une autre, voilà, il faut les éduquer au niveau culinaire les américains.

Mais c’est génial, on trouve plein de choses, et puis c’est des produits « farmer market » ou plein d’autres endroits, on trouve plein d’autres choses aussi.

Marc :

Pour introduire cette partie-là du sujet dont on va parler maintenant essentiellement, je voudrais introduire une petite remarque et question de Marie qui est aussi une lectrice du blog.

Et elle nous a écrit, elle a écrit :

« Personnellement, je ne pense pas être allergique ou intolérante, mais varier est important, de plus, j’ai découvert cette maladie par une voisine qui l’est. »

Donc finalement on dit 1% des personnes, c’est une petite parenthèse, 1 % des personnes en France sont concernées, finalement, la voisine est concernée, pour ce qui est de Marie, et elle se pose la question :

« Mais comment  peut-on la déceler chez un très jeune enfant ? Et chez un adulte quels sont les symptômes les plus évidents ? »

Alors ça, vous,  de votre parcours, et puis de votre famille, je pense que vous êtes assez bien placée pour y répondre aussi ! Alors allez-y dites-nous !

Delphine :

Ben en fait il y a plein de, il y a plein de symptômes différents.

L’allergie c’est immédiat, il y a très peu d’allergiques, vous le voyez tout de suite : vous gonflez, vous avez des boutons, vous avez mal au ventre, c’est immédiat.

L’intolérance, c’est plus pernicieux, c’est, parce que ça intervient à partir du moment où vous avez la digestion, que vous digérez. Donc c’est 7 – 8 heures après, ça peut être en fonction du degré de votre intolérance. Ça peut être plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois, plusieurs années.

Je vous donne un exemple très concret c’est une maladie qui se développe à n’importe quel âge.

Donc moi j’ai rencontré lors de signatures des femmes qui avaient 72 – 73 ans, deux copines l’année dernière à Biarritz, à la librairie Darrigade.

Et elle me dit,  » oh c’est super votre livre, moi je suis intolérante depuis 6 mois », et sa copine était intolérante depuis 2 ans.

Donc vous voyez, ça peut, vous pouvez avoir ça, et puis poum ! Ça se déclare un jour.

Moi en ce qui concerne ma fille, c’est parce qu’elle était fragilisée, elle était fatiguée. Alors elle est très très mince. Elle s’endormait à l’école ! Et puis elle s’est fait entorse, sur entorse, sur entorse.

Donc au bout d’un moment j’ai dit « non, non ! ».

Parce votre corps en fait est tellement fragilisé par l’ingestion de gluten qui est en fait du poison et qui détruit sa paroi intestinale donc vous n’avez plus de défenses immunitaires, et votre corps vous envoie des warning, des warning, des warning en disant hou hou , j’ai faim, j’ai froid, j’ai truc, j’ai… Je suis fatigué je suis, il se défend comme il peut, le corps.

Ce qui fait que tous ces petits symptômes font que vous devez faire une prise de sang allez voir votre médecin, une prise de sang justement pour doser les anticorps et si vous avez un dosage d’anticorps qui explose, et bien ça veut dire que vous avez un gros problème d’intolérance au gluten. Après vous le vérifiez avec une biopsie intestinale, mais il y a des gastroentérologues qui vous prescriront tout ça.

Il y a des symptômes, quand votre corps est fragilisé, que ce soit une fatigue, que ce soit des maigreurs, que ce soit un mal au ventre énorme, ça peut être aussi une perte de cheveux, pour les femmes de l’aménorrhée, c’est-à-dire un manque de règles, ça peut être aussi de l’ostéoporose. La marraine de mon fils a eu une ostéoporose à 20 ans. C’est-à-dire vraiment une fragilité des os, vous voyez,  tout ce qui fait que votre corps est fragilisé, ça peut être aussi des dépressions nerveuses. Ben oui, à force on n’est plus très très bien, on est fatigué, donc ouh, avec comme ça des humeurs en dent de scie, vous voyez, tout ces petites symptômes qui devraient vous alerter que vous soyez enfant ou adulte.

Après y en a plein d’autres, mais voilà en gros il y a une dizaine de symptômes bien précis qui vous ferait vous alerter en tous cas.

Marc: 

Oui, oui.

Et puis, j’ajoute à cela le fait que vous même vous avez eu un parcours un peu compliqué parce que vous avez été diagnostiquée il y a très longtemps.

Delphine :

Oui !

Marc :

Et il y a très longtemps ce n’était pas aussi simple qu’aujourd’hui, donc maintenant on parle, en deux phrases on à la solution, est-ce que vous avez juste une petite phrase pour raconter un petit peu votre parcours parce que je sais que vous avez fait un livre témoignage et il y a une petite information assez intéressante pour les gens. c’est vrai qu’aujourd’hui on est quand même mieux loti pour diagnostiquer et comprendre.

Vous n’étiez pas dans ce cas-là à l’époque.

Delphine :

Non, non, ben c’est-à-dire qu’il y a 38 ans, oui effectivement j’avais fait un témoignage il y a 3 ans qui s’appellerait « Une Vie Sans Gluten » , chez Tchou, chez l’éditeur Tchou

C’est vrai que ça raconte tout mon parcours, donc ça peut paraître un peu mégalo, mais ça permet de voir de l’âge de 3 ans jusqu’à aujourd’hui jusqu’à 40 ans de voir que ben, c’est un petit peu le parcours du combattant, c’est-à-dire qu’ils ont mis 1 an et demi pour déceler mon intolérance.

Alors ils disaient que j’étais capricieuse.

Ils disaient à mes parents « Ecoutez, quand elle voudra manger, quand elle arrêtera de faire *** , ben voilà elle mangera »

Mais le problème c’est que je mangeais beaucoup, mais mon corps ne gardait rien, donc je recrachais, je ne vais pas vous faire un dessin, c’est pas très glamour.

Mais je ne gardais rien, donc si on n’avait pas trouvé ce que j’avais je serais morte à 8 ans, vous voyez ce que je veux dire !

Et donc ce livre témoignage, je le dédie au docteur Jacob, qui a obligé à l’époque l’Hôpital Trousseau, un grand professeur que je ne citerai pas à l’Hôpital Trousseau, de me faire une biopsie intestinale, sur un intestin grêle d’un enfant de 3 ans, il est pas très gros.

Et il avait dit :

« Si vous ne le faites pas, cette petite fille va mourir. »

Et donc ils m’ont fait une biopsie intestinale, et ma paroi intestinale était plate.

Je n’avais plus de villosités, ce qui permet à votre corps, vous savez, de vous nourrir de toutes ses vitamines.

Marc : 

Oui, oui.

Delphine :

Et donc de se développer.

Et donc moi qui n’ai pas pris 1 gramme en à peu près 8 mois, j’ai pris un 1 kg en 1 mois !

Donc à 3 ans à partir du moment où on a arrêté le gluten, je suis devenue obèse.

J’ai des photos de moi à 3 ans où je suis énorme. Et après évidemment ça se stabilise une fois qu’on a trouvé le mal, vous voyez ce que je veux dire, l’origine du mal. Et après ça va. Mais 1 an et demi pour trouver ça, waouh. Et puis surtout le mauvais diagnostic. C’est-à-dire que tous les médecins de l’époque disaient que non j’étais capricieuse. Donc voilà…

Un enfant capricieux à ce moment-là, il ne mange pas. Mais quand vous avez un enfant qui se nourrit très bien, c’est qu’il y a un problème. Mais faut dire aussi, pour leur décharge quand même, c’était pas à la mode il y a 38 ans, vous imaginez il y a 38 ans ? Il n’y avait pas de galettes de riz.  Je me souviens le pain, on allait à la pharmacie centrale des hôpitaux, c’était un pain, vous voyez les boites à chat, en alu ? C’était ça ! C’était des boites à chat, c’était un pain cylindrique, je me souviens encore de l’odeur pour vous dire. Donc c’était énorme. Aujourd’hui c’est à la mode donc c’est bien je suis à la mode depuis 38 ans !

Mais aujourd’hui, c’est vrai que c’est plus simple, tout le monde connait entre guillemets, en tout cas le mot «  intolérance au gluten », « oh vous êtes intolérant ? », même si c’est pas vrai, c’est vrai qu’en tout cas les gens connaissent le terme donc c’est un soulagement pour beaucoup de gens.

Marc :

C’est clair. J’ai une autre question de la part d’Annie Giraud. Alors la première je pense qu’on a déjà répondu, c’est :  » comment est diagnostiquée cette pathologie aujourd’hui ? « .

Donc on a dit c’est essentiellement une prise de sang et suivie d’une biopsie et grâce à ça on arrive aujourd’hui assez facilement, enfin entre guillemets assez facilement, à identifier la maladie.

Annie m’a posé encore plusieurs questions qui pourraient peut-être être utile d’aborder.

La prise en charge de certains produits alimentaires, pour enfants surtout, a-t-elle évoluée ? Quel est votre point de vue là-dessus ?

Delphine :

Mais oui mon dieu justement, grâce à l’AFDIAG. C’est vrai que l’AFDIAG s’est vraiment battue pour que ce soit remboursé et depuis une dizaine d’années, une partie de certains produits sont remboursés, un petit peu. Mais un petit peu quand vous avez du pain à 5€ ou des pâtes à 4€50 les 400G, il y a peut-être 1.80 € ou 2 € qui sont remboursés, et qu’on peut manger que ça, et bien on est quand même bien content. Mais c’est un peu le parcours du combattant, c’est-à-dire qu’il faut prouver par une biopsie intestinale que l’on est intolérant au gluten. Tous les mois il faut remplir une fiche, coller toutes les petites étiquettes envoyer tout ça avec la facture, et pas la copie, sinon la sécurité sociale ne vous le rembourse pas.

Voilà, il faut vraiment être très zen et remplir toutes ces petites conditions.

Mais l’AFDIAG s’est vraiment battue si vous voulez pour que ça se fasse, et ça s’est fait. Donc il ne faut jamais lâcher, jamais lâcher.

Marc :

La réintroduction des produits contenant du gluten fait-elle partie du traitement aujourd’hui ?

Delphine :

Mais il n’y a pas de traitement Annie, le seul traitement est de ne pas manger du gluten.

Marc :

Et oui malheureusement !

Delphine :

Je ne suis pas médecin. Mais si j’ai…non.

Marc :

Non, jusqu’à preuve du contraire, malheureusement la réponse est très simple et voilà.

Delphine :

Moi je ne suis pas médecin, moi je fais part de mon expérience. En tant qu’intolérante depuis 38 ans, maman d’une petite fille intolérante et marraine de l’AFDIAG. Donc c’est vraiment des choses… je ne suis pas médecin chacun est différent. Faites ce que vous voulez. Mais voilà, à priori non on n’en guérit pas, même s’il y a plein de choses qui commencent à sortir. Il y a des américains qui ont trouvé une espèce de liquide à boire avant d’ingurgiter du gluten. Ou un médicament qui serait en train d’être trouvé. Moi personnellement j’y crois pas trop mais ce serait magique bien sûr.

Marc :

Et Annie termine par une petite phrase, je pense que c’est pas mal pour aborder vraiment le fond de la question de la cuisine. Elle dit : « Les parents et les jeunes enfants ont besoin d’être rassurés et les enfants ont besoin de se sentir comme les autres, malgré des goûters d’anniversaire défendus et des invitations chez des copains non-autorisées. »

Delphine :

Ça c’est pas sympa les mamans, ça c’est pas sympa ! Oui, parce que, ce que je dis dans mon témoignage d’il y a trois ans, c’est ça, c’est-à-dire que : La socialisation, c’est terrible. C’est-à-dire qu’on se sent déjà différent, alors imaginez petit, adulte moi je me sens encore aujourd’hui un peu différente, mais enfant c’est terrible. Mais non, au contraire, il faut qu’ils aillent à des goûters d’anniversaire, il faut qu’ils fassent des trucs en classe.

Regardez, moi je vous donne un exemple, ma fille l’année dernière avait un exposé à faire, ils devaient travailler en binôme. La maîtresse lui a dit : « écoute, sur quoi tu veux travailler ? » Elle a dit : « Sur une vie sans gluten. » Alors elle l’a regardé comme ça, mais c’était génial ! Résultat elle a fait deux plateaux, un plateau de 70 cookies et un autre plateau de petits fondants au chocolat, elle en a donné aux deux classes. Elle a fait un grand panneau comme ça en dessinant, ce que fait, ce qu’est la réaction du gluten sur sa paroi intestinale, quels sont les symptômes, mal au ventre enfin vraiment, en simplifiant tout ça pour des élèves de CM2.

Voilà, et les enfants sont sortis de là, ils savaient un petit peu, ils avaient dégusté des trucs et moi en allant la chercher, ils m’ont dit « Oh Madame, c’est vachement bon les gâteaux sans gluten » et tout ça.

Donc non au contraire, n’empêchez pas vos enfants, ils sont déjà un petit peu mis en exergue à cause de ça. Au contraire dites aux mamans ce qu’il faut faire, ou faites un gâteau et donnez-le à la maîtresse. Non, non il faut surtout pas les empêcher. Non, non, attendez les mamans, ne faites pas ça, ne faites pas ça !

Marc :

Non et puis en plus les gens maintenant sont de plus en plus ouverts. C’est vrai que moi j’ai ma fille de trois ans qui vient de rentrer à l’école on est un petit peu dans un cas similaire où on essaie de gérer sans gluten entre la cantine, les goûters, les anniversaires où ils font les gâteaux à l’école à partager. « J’ai participé pour le faire mais j’ai pas pu gouter il y a du gluten dedans » alors ma petite de trois ans qui me dit ça, mais bon on essaie de lui donner des gâteaux, des choses, voilà. Maintenant vous avez une solution qui est pas mal, je montre ici pour tout le monde. C’est ça, c’est une super solution. C’est votre dernier livre donc c’est « mes desserts gourmands sans gluten et sans lactose ». Ce qui est pas mal, vous voyez, c’est en format présentoir je fais juste voir comme ça en vidéo, c’est pas mal on peut le poser comme ça pour suivre la recette tout en la faisant. C’est plastifié donc ça salit pas. Et il y a, si je ne me trompe pas, 22 recettes, voilà je vais ouvrir.

22 recettes je crois bien, plus quelques petits conseils et quelques petites informations utiles avant et autour de cette cuisine là.

Donc voilà maintenant je vais vous laisser un petit peu parler de votre livre parce que c’est vrai qu’il y a plein de petites recettes toutes simples, sympa. On peut inter-changer un ingrédient pour un autre si vraiment on veut adapter, c’est des recettes vraiment simples. C’est ludique c’est fait pour les enfants j’ai la preuve parce que je l’ai fait avec ma fille et c’est vraiment génial. Donc voilà je vais vous laisser un petit peu parler de votre livre.

Delphine :

Mais en fait j’avais déjà, c’est mon 4ème livre, mais en fait j’avais déjà fait un livre donc témoignage, c’est vraiment un peu le coté sérieux, mais qui permet de partager une expérience.  J’avais fait l’année dernière « la cuisine sans gluten des Paresseuses » qui est un petit guide avec plein de petites recettes mais ça reste de l’écrit puisque c’est un petit guide comme ça très pratique, génial. Et moi j’ai, enfin je veux dire, je cuisine beaucoup avec ma fille, avec mon fils aussi, avec mes enfants, qui adorent cuisiner. Et je me dis mais, il y a des bouquins. Mais je suis quand même bien placé pour en parler, étant donné qu’en plus je cuisine tous les jours et je suis très gourmande.

Donc je me suis dit il manque un truc pratique. C’est quoi pratique ? C’est quand on cuisine, on s’en met en général partout. Et les enfants adorent en mettre partout que ce soit la farine ou la maïzena ou la fécule de pommes de terre ou peu importe. Les œufs ça vole, le chocolat « mmmh maman je peux lécher le truc » ? Laissez vos enfants justement lécher le plat, faites les goûter avec les doigts n’ayez pas peur de, voilà c’est des choses en général on prend toujours une petite cuillère, très comme ça, non faut que ça reste tactile c’est un truc physique. Il faut leur faire goûter les fruits, si c’est une tarte aux pommes à un moment, ou une tarte aux fraises, il faut pas hésiter.

Moi j’ai voulu faire partager ça parce qu’en rencontrant plein de mamans, même des grand-mères ou des enfants, le fait que ce soit comme ça des dessins, faut pas rêver, nous les mamans on aime bien lire les recettes, mais c’est un peu pénible. Alors que quand on voit les dessins ça reste très ludique. Donc même pour les grands, c’est très très bien. Et en plus on voit ce qu’il y a, c’est assez grand donc on n’a pas à prendre nos lunettes, voilà. Et puis pour les enfants, le présentoir, vous le posez, vous avez pas à mettre du beurre, de la farine, tout ça dessus, vous le posez et c’est génial. Et puis en plus c’est plastifié donc vous pouvez le salir, tout ce que vous voulez, un coup d’éponge et c’est pratique.

Non, c’est vraiment très pratique. C’est des recettes de base, entre guillemets, assez simple, et vous pouvez remplacer les aliments, c’est-à-dire ce que je mets à la fin dans les petits conseils, si vous n’avez pas de farine de maïs ou de farine de riz, c’est pas grave, vous mettez de la farine de quinoa ou un petit peu de farine de châtaigne.

Mélangez les farines, comme ça le dosage est plus agréable.

Vous pouvez mettre un petit peu moins de beurre, un petit peu, enfin de beurre, là il se trouve que c’est de la matière végétale bien sûr puisque c’est aussi sans lactose.

Vous pouvez mettre un petit peu moins de sucre, remplacer par du sucre roux, je vous laisse plein de possibilités. Après quand il y a une tarte aux fraises, ce qui est une de mes recettes, faites la même chose avec une tarte aux pommes.

Enfin, vous voyez, vous pouvez faire plein de choses. Je vous donne les bases, après goûtez. Il faut toujours goûter en cuisine.

Faut jamais respecter à 100%.

Je vais me faire taper sur les doigts par les pâtissiers qui disent qu’en pâtisserie il faut respecter, mais moi je ne suis pas ça, parce que je n’ai pas à servir dans un grand restaurant. Voilà, je ne suis pas pâtissière, je suis juste maman, maman Vishnu Shiva. Donc non, non je pense que c’est plein de petites recettes pour les mamans, les grands, les petits et voilà. Pour les enfants c’est très ludique et justement ils ont besoin d’apprendre encore plus quand ils sont intolérants, d’apprendre à trouver des solutions pour se nourrir tous les jours de façon ludique.

Marc :

Un petit clin d’oeil à Rachel, qui est aussi une lectrice du blog, qui nous demande : « Comment faire des tartes sans gluten ? » Elle dit : « J’adore les gâteaux et là je sèche pour en faire de bons que toute la famille puisse manger ». Et là vous avez déjà donné la réponse puisqu’il y a des recettes de tartes. Donc je me suis dit tiens, Rachel elle va être contente, il y a des bonnes pistes.

Delphine :

Déjà il y a la pâte sablée, Il y plusieurs façons de faire des pâtes que vous trouvez dans le livre. Et puis sinon, après en fonction, vous pouvez mettre pour une tarte aux pommes, vous mettez un fond de compote, les petites pommes par-dessus, ou juste un fond de sucre et de cannelle et vous mettez les pommes par-dessus, et un petit peu, vous pouvez mettre la cannelle par-dessus ou vous pouvez mettre du sucre, un petit peu de beurre ou de matière végétale.

Enfin il y a trois milliards de façons. Un petit peu de poudre d’amande aussi c’est bon. Ou de coco, j’ai vu que dans ma recette vous mettiez de la poudre de coco, c’est ça vous avez rajouté ?

Marc :

Moi j’ai mis de l’huile de coco en fait, comme matière grasse.

Delphine :

C’est super justement, moi vous savez, c’est une base. Moi je transmets un savoir entre guillemets, et une expérience. Après, mon dieu, au contraire, faites ce que vous voulez, faites gouter vos enfants, c’est génial.

Marc :

J’ai encore une question d’une autre personne qui est Florence Arnaud du site Makanaibio qui parle pas mal d’intolérance alimentaire, d’alimentation sans gluten et elle dit : « Que pensez-vous des produits sans gluten industriels ? Et plus spécifiquement du fait que l’étiquetage « Sans gluten » ne veut pas du tout dire que le produit est sain ? » Quelle est votre vision là-dessus Delphine ?

Delphine :

Parce qu’il y a eu du E412 ou de B718 ou du Z713. C’est bien que ces produits existent, il y en a de plus en plus. Maintenant c’est un peu la concurrence, qui fait quoi. Tout n’est pas bon effectivement, tout peut être un peu gras, un peu lourd.

Je dirais que c’est à vous, moi je peux pas, à moins de devenir l’égérie d’une super marque de produits sans gluten, je peux pas…je les connais tous et je les goute tous. Donc oui j’ai mon avis sur tous, bien sûr. Après c’est à vous, j’aurais pas les mêmes goûts que cette personne, mais je suis assez d’accord, ils sont obligés effectivement d’étiqueter, de mettre « sans gluten »  avec souvent d’ailleurs le logo de l’AFDIAG qui est l’épi de blé barré.

Le problème c’est qu’on essaie de reconstituer un goût c’est-à-dire de reconstituer le goût du gluten et de certains gâteaux vous voyez pour essayer de pallier à un manque. Donc automatiquement, les industriels rajoutent d’autres choses qui ne sont peut-être pas très saines pour la santé.

Après chaque produit est différent, faudrait prendre au cas par cas et donc là, on a pas le temps.

Marc :

Oui, non on n’a pas le temps, mais c’est vrai que ça soulève un problème assez classique et je pense que c’est intéressant de parler de cuisine et du fait de mettre la main à la pâte

Delphine :

Vous savez, vous faites la cuisine vous-même, donc vous savez ce que vous mettez dedans. Après c’est pratique les produits sans gluten, c’est génial, c’est pratique d’acheter ça. Mais c’est toujours mieux de cuisiner soi-même.

Marc :

Oui parce que moi j’ai même vu une étude scientifique qui disait qu’apparemment, c’était même plus mauvais pour la santé de manger des ingrédients, enfin des plats transformés sans gluten parce qu’ils mettent tellement de cochonneries. Je veux dire, avant il n’y avait pas tellement de solutions toutes prêtes industrielles. C’est votre époque, la belle époque, celle difficile où il fallait tout faire soi-même de A à Z et qu’il n’y avait vraiment rien.

C’était peut-être un mal pour un bien parce que finalement, maintenant la facilité d’accès à des produits qui ne sont peut-être pas si bon que ça, parce qu’on mélange plein d’ingrédients que l’on ne maîtrise pas, ou qui ne sont pas forcément bons pour la santé, c’est un petit peu dommage. Avec l’effet de mode, avec la facilité d’accès à ce genre de produits, on a le revers de la médaille, c’est que si on met pas la main à la pâte, on sait pas ce qu’on met dedans. Et ça peut avoir un impact.

Delphine :

On sait ce qu’il y a dedans puisqu’il y a de toute façon la liste des ingrédients. Mais c’est vrai que voilà, après c’est un choix personnel. C’est pratique aussi, c’est pratique dans cette société où tout va très vite, c’est pratique. Mais, non, non, moi mon livre c’est vraiment pour que vous puissiez vraiment cuisiner. Et puis faut pas oublier que vous pouvez congeler aussi.

C’est-à-dire que si vous cuisinez les recettes, je ne sais pas, si vous prenez bon peut-être le fondant au chocolat, ça se congèle très bien. Les roses des sables ça se congèle aussi très bien. Les petits financiers, ça c’est génial, vous en congelez deux-trois et vous les ressortez après. Enfin voyez, c’est aussi pratique donc vous le faites vous-même, vous en faites une grosse quantité, enfin une grosse quantité, voilà, et vous les congelez. Comme ça votre enfant ou même vous, vous pouvez toujours en sortir du sain, du frais.

Marc :

Je pense qu’on arrive sur la fin de notre discussion aujourd’hui et je voudrais peut-être terminer, je ne sais pas, avec une petite anecdote, une petite histoire amusante. Est-ce que vous avez une anecdote à nous raconter, quelque chose d’un petit peu drôle ?

Delphine :

J’en ai plein de pas drôle c’est dommage.

Marc :

Celle que vous voulez. Je préfère les notes positives parce qu’on a assez de problèmes à devoir contourner les difficultés donc moi j’essaie de donner une impulsion positive.

Et, si vraiment vous ne trouvez rien de positif et que vous avez besoin de raconter une histoire triste, je vais vous laisser terminer sur une histoire triste. Mais sinon je préférerais une histoire amusante.

Delphine :

Non, non, non, non. Il y a plein, écoutez c’est du quotidien les histoires amusantes, que ce soit dans les émissions auxquelles je participe de temps en temps et en général c’est toujours : « Oh tiens Delphine sans gluten », voilà parce que les gens savent pas trop trop ce que c’est.

Ou souvent, de plus en plus, sur les tables de régie maintenant, on met plein de choses sans gluten. Et vous savez les tables de régie, c’est les tables de tournage, et bien on a besoin en tant que comédien, en tant qu’animateur, on a toujours faim, évidemment on passe son temps à manger en tournage. Et donc il y a toujours évidemment plein de gâteaux, tout ça, du pain, et maintenant et bien il y a des galettes de riz, il y a du pain sans gluten.

Et bizarrement toutes les équipes comme ça, maquilleurs, coiffeurs, stylistes tout ça et bien ils mangent tous sans gluten ! Mais ils mangent parce qu’ils se trouvent… Le principal c’est de mieux se sentir.

Moi j’ai plein de personnes qui m’appellent et qui me disent « oh là là tu sais quoi, je suis comme ça, j’ai ci en gluten ». Mais je dis mais c’est super. Moi je ne fais pas la promo du « sans gluten », c’est juste que je suis intolérante depuis 38 ans et j’écris des bouquins pour aider les personnes qui le sont et pour aussi montrer à ceux qui ne le sont pas, qu’il y a de très bonnes recettes qu’ils peuvent faire au quotidien sans être intolérant.

Donc des anecdotes drôles, ce serait celle dont je vous ai parlé tout à l’heure ou effectivement, en sortant de l’exposé de ma fille, quelques élèves avec ses autres copines, elle était venue avec deux grands plateaux. Et après il y a encore des petits garçons qui m’en parlent encore. Donc un an après ils me disent : « Ah dites-moi vous ne pourriez pas nous refaire des petits gâteaux sans gluten, c’était bon les cookies et tout ça ».

Et ça c’est vachement mignon, c’est-à-dire que la socialisation fonctionne, que les mamans sont au courant et que maintenant dès qu’il y a un anniversaire, « Oh dis-moi qu’est-ce que je peux faire. Oh j’ai acheté ça, est-ce qu’elle peut ? » Voilà ça c’est le meilleur truc positif qui puisse exister. C’est une ouverture et voilà.

Marc :

C’est vrai qu’avec la cuisine sans gluten on a tendance à beaucoup expérimenter et des fois les résultats sont pas top, on est des fois déçu, on a des gros ratés.

Delphine :

Mais on recommence, c’est pas grave ! On se relève !

Marc :

Oui c’est clair. Et puis maintenant avec les livres qui sortent, notamment le vôtre. Donc je termine avec un dernier petit clin d’oeil à votre livre. Voilà, notre entretient avec vous, Delphine Malachard de Turckheim, touche maintenant à sa fin. Pour terminer je voudrais juste revenir rapidement sur votre livre, donc voici, c’est donc « Mes desserts gourmands sans gluten et sans lactose », si vous ne l’avez pas encore, achetez-le.

Il sera très intéressant surtout avec son format présentoir pour pouvoir s’amuser avec les enfants à cuisiner sans gluten et sans lactose.

Je ne sais pas si vous aviez encore quelque chose que vous vouliez encore faire passer comme message. Sinon on va saluer notre audience.

Delphine :

Et bien écoutez, à très bientôt sur votre blog alors, et je vous retrouverais sans doute pour d’autres aventures télévisuelles ou médiatiques ou en tant qu’auteure. A très vite.

Marc :

Très bien ! Merci beaucoup Delphine, à bientôt.

Delphine :

Merci au revoir !

Marc :

Je vous remercie de m’avoir suivi. Si cet entretien vous a plu et que vous avez envie de laisser vos commentaires, n’hésitez pas à le faire.

Si, pareil, cette vidéo vous a plu, appuyez sur le bouton « j’aime » pour signaler que la vidéo vous a intéressé de manière à ce que je puisse vous en proposer d’autres dans le même style dans le futur.

Merci !

[…fin de la transcription]


Quelques liens utiles pour finir

J’espère que cet article vous aura apporté des pistes utiles grâce aux 38 ans d’expérience sans gluten de Delphine Malachard de Turckheim, pour vous aider à cuisiner des desserts sans gluten et sans lactose simples et gourmands.

Je vous invite également à visiter ces pages pour y trouver d’autres informations et des alternatives à la version texte du contenu de cette vidéo présentée ici :

{Vidéo} Episode #2 : Mes desserts gourmands sans gluten et sans lactose, avec Delphine Malachard de Turckheim.

Le lien vers ma chaîne Sans Gluten et Sans Lait.

L’épisode #1 de ma chaîne Sans Gluten et Sans Lait qui vous expliquera dans les grandes lignes à quoi vous attendre dans les vidéos de ma chaîne.

Merci d’avoir lu jusqu’à la fin !

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