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Mon parcours face à mes difficultés de santé m’a finalement conduit jusqu’à la création de ce site et j’aimerais partager avec vous quelque chose d’assez… Embarrassant.

J’évoque ici l’importance qu’a prise mon alimentation dans le cheminement vers une meilleure santé. Je traite en particulier du sujet de l’intolérance alimentaire : symptômes, conséquences pour moi.

J’y parle aussi du fait assez déroutant que l’alimentation peut devenir un véritable ennemi, un obstacle à la santé. Et également quoi faire pour aller de l’avant.

Car aujourd’hui, avec le recul des années et tout ce chemin déjà parcouru, je sens que j’ai une mission à remplir, et de ça aussi je voudrais vous en parler.

 Alors, lisez plutôt…

UN VRAI PARADOXE

Aussi contre-intuitif et paradoxal que cela puisse paraître, certains aliments naturels, sains et habituellement reconnus comme bons pour la santé peuvent être responsables de gros problèmes (et vous allez voir que j’ai plutôt été « servi » !!).

Il n’y a pas que la « malbouffe » qui peut avoir un impact néfaste sur la santé. Cela pose aussi la question, en passant, de savoir comment naviguer avec sérénité au milieu de tout ce déluge d’informations sur internet et ailleurs qui semblent plus contradictoires les unes que les autres…

En effet, parfois les chiffres et les statistiques qu’on utilise pour se laisser guider avec « rigueur », ne reflètent pas fidèlement le vécu et le ressenti individuel. Et encore moins le fait que certains bons aliments peuvent être source de problèmes de santé plus ou moins graves pour certain·e·s.

Alors, continuez votre lecture pour en savoir plus !

Avant de partager plus en détail avec vous mes soucis avec les intolérances alimentaires, les symptômes que j’ai eus, les leçons que j’en ai tirées, je me présente rapidement.

QUI SUIS-JE ?

Je m’appelle Marc Welter.

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été gourmand et gâté par la bonne cuisine de ma mère, sans jamais vraiment saisir l’occasion de m’impliquer aux fourneaux, ou d’apprendre à cuisiner.

Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, je me suis retrouvé au pied du mur lorsque j’ai quitté le cocon familial pour faire des études supérieures à Strasbourg… C’est là que j’ai eu une révélation (un peu forcée) pour l’art culinaire : puisque je ne pouvais plus manger les bons plats qui ont bercé mon enfance, ni m’offrir le luxe d’aller au restaurant, j’ai très vite décidé de retrousser les manches et d’apprendre à cuisiner.

Je voulais évidemment continuer à manger de bonnes choses, et avoir la fierté de préparer mes plats moi-même.

Je me souviens encore de la magie que j’ai éprouvée à découvrir toutes les coulisses des plats que j’ai toujours appréciés depuis mon enfance, époque où je ne me préoccupais pas trop de connaitre les étapes de leur réalisation. On peut vraiment dire que je suis parti de très loin… Mais cette période de ma vie a vraiment été chargée d’émerveillement et de belles émotions pour la cuisine et la gastronomie. Jusqu’au jour où…

ALIMENTATION ET PROBLÈMES DE SANTÉ ?

Avec le recul, je me rends compte que je suis passé à côté des premiers signes évidents de problèmes apparus dès 2010. J’ai ensuite retrouvé dans ma mémoire des épisodes qui remontent à l’enfance et que je ne m’explique pas autrement que par la conclusion à laquelle je suis arrivé dès 2011.

Comme vous l’avez compris, j’ai mis des années avant de prendre conscience que l’alimentation jouait un rôle dans l’aggravation de mon état général.

Je mangeais pourtant de tout, varié, équilibré, sain.

J’avais refusé de voir l’évidence pendant tellement longtemps !

INTOLÉRANCE ALIMENTAIRE : SYMPTÔMES VÉRITABLES OU MALADIE IMAGINAIRE ?

Et puis voilà, le jour où je me suis enfin regardé en face, ça ressemblait à ça :

  • Vertiges quasi quotidiens
  • Migraines insupportables qui me clouaient au lit pour plusieurs jours, cette sensation que les yeux me sortaient de la tête et qu’un camion m’écrasait la tête par le dessus
  • Fatigue extrême, au point de devoir dormir 3 ou 4 heures en journée tellement je me sentais faible
  • Yeux rouges
  • Sinusite chronique
  • Saignements des gencives
  • Aphtes
  • Troubles digestifs et troubles du transit
  • Nausées et vomissements
  • Troubles du sommeil et insomnies
  • Terreurs nocturnes, cauchemars, sueurs nocturnes
  • Perte de poids brutale et inexpliquée
  • Crampes et douleurs derrière la nuque
  • Courbatures
  • Sensation de brouillard permanent
  • Difficulté de concentration
  • Pertes de mémoire
  • Deux crises de tétanie, jusqu’à provoquer des convulsions (et des semaines pour m’en remettre)
  • Des épisodes de dépression (qui ont disparu avec l’arrêt du gluten et qui ne sont JAMAIS revenus depuis).
  • Et j’en passe…

J’en étais arrivé là, et je n’avais rien vu venir…

Cela semble fou, et difficile à croire, mais l’explication sur le plan psychologique est simple, c’est ce qu’on appelle le déni. Un mode de protection qu’on enclenche quand on ne veut pas voir en face la réalité d’un problème.

C’est donc seulement vers la fin 2011 que je commence à établir le lien conscient entre mon alimentation et mes problèmes de santé, même si cela reste un peu flou. À ce moment-là, j’étais suivi par plusieurs médecins (généraliste, allergologue, gastro-entérologue, et même endocrinologue). Pourtant aucune analyse biologique ne parvient à confirmer ce que je crois avoir pressenti, à savoir un problème d’allergie ou d’intolérance alimentaire. Cela me laisse sur ma faim, parce que je sens au plus profond de moi que quelque chose ne tourne pas rond.

Malgré cela, mon parcours de suivi médical en tant que patient m’a conduit à des difficultés de diagnostic, et finalement tout droit dans une impasse médicale.

COMMENT AI-JE PU PERDRE AUTANT DE TEMPS ?

Je me suis demandé après coup quelle limite j’aurais dû fixer entre acceptable et inacceptable. Je crois avoir remporté la palme d’or de la perte de temps.

Je suis pourtant docteur en biologie et mon éducation scientifique de haut niveau aurait dû me mettre sur la bonne piste.

En fait, je m’étais habitué à vivre en permanence avec ce voile devant les yeux, dans le brouillard, sans oublier cette sensation de fatigue extrême. Alors avec le recul, ce n’est pas étonnant que les symptômes que je ressentais m’aient empêché de réfléchir et d’agir avec lucidité.

Il faut dire aussi que les symptômes ne sont pas apparus du jour au lendemain, ils m’avaient accompagné et pourri ma vie depuis l’enfance. Mais rien de suffisamment grave pour me pousser à agir.

Ce n’est qu’en 2011 à 32 ans que tout a basculé.

L’AGGRAVATION DE MON ÉTAT DE SANTÉ

Ce sont certains symptômes parmi les plus handicapants qui m’ont forcé à chercher une solution.

Mais je me suis rapidement retrouvé dans une impasse médicale : aucune analyse biologique n’était concluante. Pourtant, selon les médecins, j’étais en forme. Sauf que visiblement je ne l’étais pas…

En attendant, j’ai perdu la santé, et mon travail. J’ai fini par ne plus arriver à assurer les gestes simples de la vie quotidienne.

(et oui, l’image d’illustration est une version floutée qui vous montre un très petit aperçu de l’étendue de mon dossier médical de l’époque : des dizaines d’ordonnances médicales pour des analyses, des pages et des pages de bilans.)

MA DESCENTE AUX ENFERS

« C’est dans votre tête ! »

J’ai eu la joie de m’entendre dire cette magnifique phrase. et celle-ci aussi :

« Ne cherchez pas plus loin, avec le stress que vous vivez en ce moment. Et puis, pour être en bonne santé, vous devez manger de tout, et pas vous priver d’aliments comme vous le faites ! »

Je peux vous assurer que ma confiance dans le système médical occidental en a pris un sacré coup. Je me sentais mal, mais personne n’arrivait à l’expliquer, ni même à le croire. Je me suis progressivement replié sur moi-même, ne cherchant même plus d’aide extérieure, et surtout pas auprès des médecins qui m’avaient pris pour un malade imaginaire.

Ma famille s’est rangée aux conclusions du médecin. Personne ne voulait plus me croire.

Et moi je refusais d’aller consulter d’autres médecins pour me voir catalogué une fois encore comme malade imaginaire. Mon cas clinique était un mystère.

« Heureusement », certains symptômes (intolérance alimentaire, quand tu nous tiens…), je ne pouvais pas les avoir inventés : yeux rouges, sinusite, saignements des gencives, aphtes, troubles digestifs, troubles du sommeil, crises de tétanie

Dans le même temps, ma fille est née, a grandi et s’est épanouie, alors que moi, je m’enfonçais chaque jour un peu plus.

J’en étais arrivé à un tel point que j’en étais devenu totalement incapable d’assurer les gestes de la vie quotidienne les plus élémentaires.

Croyez-moi si vous voulez, mais faire quelques courses au supermarché me donnait ensuite des courbatures pour 4, voire parfois 5 jours

Ma compagne devait s’occuper de toutes les tâches ménagères du quotidien en plus de son travail très prenant, alors que moi, j’étais à la maison toute la journée ! Mais je n’y arrivais plus.

Conclusion : plus de 3 années noires sont passées, sans diagnostic clair, sans soutien médical, sans retrouver de travail. Une vraie descente aux enfers.

J’ai piétiné et perdu tout ce temps avant de finalement comprendre et débloquer ma situation, grâce à des rencontres, lectures, remises en question perpétuelles et tâtonnements.

ET LE GLUTEN DANS TOUT ÇA ?

Je me privais de tout ce qui semblait me faire du mal.

J’ai fini par ne plus manger que des céréales de blé complet du petit-déjeuner (« Weetabix », si vous connaissez) saupoudré de « bon sucre blanc raffiné » et baigné de « bon lait de vache entier ».

MATIN ET SOIR pendant des mois

J’avais préféré enlever plein d’autres choses de mon alimentation longtemps avant de décider de ne plus toucher à mon pain, mes céréales du petit-déjeuner, mes croissants, mes pâtes, mes pains au levain faits maison, ou ma fameuse pizza fait maison qui avait même conquis ma compagne italienne, évidemment très exigeante sur la cuisine italienne.

Je n’avais pas accepté l’idée de changer, je ne pouvais pas y croire.

Arrêter le gluten n’a pas donné chez moi de résultats impressionnants du jour au lendemain, car je suis un cas vraiment particulier, et j’avais cumulé une belle panoplie de problèmes différents (dont une intolérance alimentaire, symptômes variés, et manifestations déjà décrits plus haut) que je ne voulais pas admettre…

Chaque cas est unique et le mien est du genre compliqué, et peut-être pas représentatif…

LA LUMIÈRE AU BOUT DU TUNNEL : COMPRENDRE MES INTOLÉRANCES ALIMENTAIRES

Et puis chemin faisant, j’ai fini par faire des rencontres. J’ai commencé à explorer des directions différentes. J’ai confirmé une intolérance alimentaire à 56 aliments.

J’ai pratiqué une éviction stricte, et contre toute attente j’ai commencé à aller mieux. Et c’est là que j’ai vraiment pris au sérieux le rôle de mon alimentation sur ma santé.

Mon doctorat de biologie ne m’avait pas formé ni préparé spécifiquement à tout cela, ni mon parcours professionnel de plus de 10 ans dans la recherche scientifique biomédicale et clinique.

Heureusement, riche de mon expérience, de ma rigueur scientifique, de mes capacités d’analyse, et de mes connaissances méthodologiques de la recherche scientifique et médicale, j’ai su utiliser mon sens critique pour remettre ma vie en question. (mieux vaut tard que jamais…).

Sincèrement, c’est grâce à ça que je suis vivant aujourd’hui, et je n’exagère pas.

Il y a bien des leçons à tirer de cette histoire.

LEÇONS APPRISES

Pour commencer, c’est grâce à mon approche scientifique rigoureuse et mon ouverture d’esprit que j’ai trouvé une voie vers un début d’amélioration de santé.

Avant cela, je me suis contenté de l’avis de quelques médecins et des quelques analyses de routine qui laissaient penser que tout allait bien (les bilans de santé médicaux de base ne voient pas tout, loin de là…).

Parfois, j’entends dire : « J’ai fait des prises de sang et des analyses complètes, le médecin dit que tout va bien ».

Maintenant, plus que jamais, j’ai compris qu’on peut vous faire faire des dizaines de prises de sang sans y trouver les signes biologiques d’un cas clinique complexe. Il existe à la fois tellement de choses qui circulent dans le sang, et nos connaissances sont tellement limitées aujourd’hui encore, que les techniques d’analyse moderne ne font pas tout…

Juste pour faire une parenthèse, on ne sait pas faire de sang artificiel capable de remplacer 100 % des fonctions du sang humain, car on n’a pas le niveau de connaissance suffisant. Sinon pourquoi continuerait-on à demander à la population de faire des dons de sang, si on pouvait s’en passer ?

Enfin, pour terminer, je tiens à dire que tout le monde peut progresser de meilleure manière face à ses difficultés de santé liées à l’alimentation parce qu’il suffit de chercher des informations et de l’aide pour ne pas perdre du temps, et ainsi éviter le risque de voir son état général s’aggraver.

Pour cela, il faut les bonnes informations au bon moment. Et c’est là que tout se complique.

À qui faire confiance ?

Vers qui se tourner quand on se sent perdu ?

MA MISSION A VOTRE SERVICE

Mon parcours m’a profondément marqué. Ces épreuves ont bouleversé ma vie. Ma fille est née au moment où tout a commencé à aller vraiment très mal pour moi…

Je vous laisse imaginer l’impact sur mon entourage.

J’ai longtemps cru que j’étais seul dans ce cas.

Quand j’ai finalement commencé à aller mieux, j’ai voulu débuter un blog. Le Blog-Sans-Gluten était né. C’est un excellent moyen pour moi de partager ce que j’apprends.

De cette manière, mon site a déjà eu l’immense honneur d’accueillir des centaines de milliers de personnes, comme vous peut-être. Des personnes qui sont en difficulté de santé et qui ont découvert un lien entre des symptômes et l’alimentation (gluten, voire autre), ou qui cheminent dans cette direction.

J’ai tellement souffert, et perdu d’années, qu’aujourd’hui j’ai une sacrée revanche à prendre sur la vie. Et j’ai décidé de faire de mon mieux pour vous aider, car je ne peux pas garder tout ce que j’ai appris pour moi, alors que je pourrais aider tant de personnes.

Aujourd’hui, je parle à nouveau avec les médecins, en particulier celles et ceux qui sont suffisamment ouverts d’esprit pour entendre de nouvelles idées. D’un autre côté, je tiens à garder le contact avec ce qui se fait actuellement dans la pratique médicale courante. Je ne suis donc pas « rancunier » d’avoir été en situation d’impasse médicale par le passé. La médecine moderne n’est peut-être pas parfaite, mais elle est utile et importante, surtout en cas d’urgence médicale.

Mais il faut maintenant aller plus loin et avancer en complémentarité.

C’est pourquoi j’étudie la littérature scientifique très régulièrement. Je me suis ouvert à de nouvelles approches sans jamais perdre de vue la rigueur scientifique par laquelle je me suis formé, et mon sens critique auquel je tiens.

Comme vous le voyez, l’énergie et la force que j’avais perdues depuis si longtemps sont revenues. J’ai même décidé de prendre du recul vis-à-vis de mon ancienne activité professionnelle dans l’industrie pharmaceutique. C’est dire l’importance que je donne à cette mission que j’ai aujourd’hui, ici, face à vous.

J’ai choisi de mettre dès maintenant tous mes efforts et toutes mes compétences en œuvre pour VOUS aider.

Mon blog-sans-gluten témoigne de ma volonté de vous aider à mieux comprendre l’importance de l’alimentation vis-à-vis de votre santé.

L’alimentation peut parfois être source de problèmes de santé. C’est peut-être votre cas. Et paradoxalement, l’alimentation est aussi une ressource merveilleuse sur le chemin d’une solution à des problèmes de santé.

Ce combat est plus que jamais MON combat.

J’espère que mon article Intolérance alimentaire : symptômes qui pourrissent la vie (la mienne aussi) vous a plu.

Si vous pensez qu’il pourrait concerner une personne qui vous est chère ou une connaissance, je vous invite à partager le lien de cet article !

ps.

J’ai bien conscience que cet article est long. Il est aussi très personnel. Il m’a demandé beaucoup d’efforts d’écriture et de révision. Il a réveillé beaucoup de tristes souvenirs et de douleurs enfouis (et dire que je ne suis même pas rentré dans le détail de toutes les histoires que j’aurais pu vous raconter…).

Mais je reste persuadé qu’il était indispensable pour moi de faire un retour en arrière et de donner un témoignage pour me permettre d’aller de l’avant. Si l’envie vous prend de faire l’exercice vous aussi : rendez-vous sur la page de contact et dites-moi « bonjour » (n’hésitez pas à m’écrire un message pour partager votre histoire…)

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