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Retour sur les approches thérapeutiques en nutrition santé

Mon entretien en vidéo avec Jacques B. Boislève

A travers la transcription d’un entretien que j’ai eu avec Jacques B. Boislève, je vous présente une importante réflexion qui plonge en profondeur dans la question des approches thérapeutiques en nutrition santé.

Dans cet article, je reprends essentiellement le contenu de la vidéo de l’Episode #4 : La nutrition santé globale avec Jacques B. Boislève extrait de ma chaîne « Sans Gluten Et Sans Lait ».

La question du gluten est évidemment un sujet important sur le blog-sans-gluten. Toutefois, il est parfois important d’élargir le débat et de prendre un peu d’altitude pour une vision d’ensemble plus ouverte sur la nutrition santé.

Jacques est Docteur en Pharmacie, il a une formation de biologiste ainsi qu’une formation universitaire en psychologie.

Il est auteur du site Santé-Vivante.fr. Il est aussi et surtout un formateur exceptionnel, spécialisé en nutrition et santé globale que j’ai eu l’immense chance de côtoyer en tant qu’élève.

L’approche de Jacques m’a apporté beaucoup dans la démarche d’ouverture que j’ai voulue à travers mon blog-sans-gluten, mais aussi pour ma propre progression de la compréhension de l’importance de l’alimentation et des problèmes d’intolérance alimentaire.

Vous trouverez ci-dessous la transcription en format texte de tout ce qui a été dit tout au long de la vidéo « La nutrition santé globale avec Jacques B. Boislève« . J’ai pensé qu’une version écrite du contenu de notre entretien répondra aux attentes de ceux d’entre vous qui préfèrent lire plutôt que de regarder la vidéo !

Bonne lecture !

Les aproches thérapeutiques en nutrition santé

Jacques B. Boislève est formateur. Il nous explique les notions-clés de la nutrition – santé globale.
Comment les approches complémentaires à la médecine académique peuvent vous aider à faire face à des difficultés de santé.

Transcription de la vidéo « Episode #4 : La nutrition santé globale avec Jacques B. Boislève »

[Début de la transcription…]

Transcription de l’entretien avec Jacques Boislève

Introduction

Marc Welter :

Salut, c’est Marc. Pour introduire cette vidéo que je vous présente aujourd’hui, je voudrais juste faire une présentation de mon invité. J’ai invité Jacques Boislève qui est auteur d’un site qui s’appelle Santé Vivante. Il est aussi formateur spécialisé en nutrition et santé globale.

Je voudrais juste vous introduire en quelques instants qui est Jacques. C’est un docteur en pharmacie qui a aussi une formation de biologiste et qui, dans le fil de son parcours, a étudié la psychologie.

On va parler notamment des approches thérapeutiques. Il y a l’approche médicale classique : on va chez un médecin, on fait un diagnostic et on se fait soigner en fonction de ce diagnostic. Quand on est en échec face au diagnostic et qu’on ne sait pas quelle est la prochaine étape, ce qu’on peut faire ensuite, c’est le sujet central de l’entretien que j’ai eu avec lui.

Restez avec moi jusqu’à la fin de la vidéo. Après l’entretien, je vais vous annoncer une petite chose intéressante. Restez bien avec moi jusqu’à la fin de la vidéo. Je vous retrouve après l’entretien avec Jacques.

[Début de l’entretien]

Marc Welter

Bonjour à tous. Je suis aujourd’hui avec Jacques Boislève qui a accepté le challenge de faire une vidéo avec moi. Jacques, c’est quelqu’un qui m’a beaucoup aidé à voir des choses avec un œil plus ouvert et sous un angle plus global.

Un jour, un collègue m’a parlé d’une conférence qui avait lieu à Genève. Elle correspondait à la thématique des intolérances alimentaires. Je me suis dit, pourquoi pas. Vu que j’ai mis autant de temps à essayer de comprendre ce qu’il m’arrivait, je ne m’attendais pas forcément à un miracle en rencontrant la personne qui faisait cette conférence. Je me suis dit : « j’y vais ». J’y suis vraiment allé par curiosité.

Je suis tombé sur la conférence de Jacques qui parlait des intolérances alimentaires et je me suis dit « waouh ! ». Au début de la conférence, j’ai tout de suite apprécié le positionnement.

Jacques B. Boislève

Je me souviens de cette conférence. Marc était quelqu’un de très attentif et qui m’a dit « j’ai plein de questions ». À la fin, il m’a posé plein de questions et c’est bien. Ce jour-là m’a permis de confronter, ou plutôt de rencontrer, comment une extrême rigueur sur la précision, la connaissance, ce qui existe, ce qui est prouvé peut être compatible avec une ouverture. Ce n’est pas parce que telle chose est prouvée qu’il faut s’en arrêter là.

Avec le recul, quand je revois toutes ces histoires d’intolérance, je me suis dit qu’on a derrière cela une des grandes questions de la santé et des maladies chroniques : est-ce qu’il y a vraiment des causes ? Est-ce qu’il y a des causes qui déterminent les problèmes ou y-a-t-il quelque chose de plus complexe, c’est-à-dire un ensemble de circonstances ? C’est ce passage du déterminisme causal au fait que c’est un contexte qui crée un problème qui crée cette ouverture. Quand on est dans un contexte, on est obligé de prendre en compte tout ce qu’il y a.

Le facteur sur lequel on va se focaliser, on va lui donner une grande importance, mais finalement on n’en sait rien. On se focalise dessus, on prend une décision – on arrête par exemple le gluten – et ça va beaucoup mieux. Après, on se dit, puisque ça va beaucoup mieux, que c’était le gluten. Non, pas du tout. Ça va beaucoup mieux parce qu’on a changé quelque chose. Et comme on a focalisé sur le gluten, on dit que c’était le gluten comme on s’est ensuite construit là-dessus.

Ce qui est bien, c’est que ça ne change rien au fait que le gluten peut sauver quelqu’un de son problème, mais ça change juste la façon de l’aborder : au lieu d’en faire un « c’est quelque chose que j’avais et que je ne savais pas », non, il y avait quelque chose, oui il y avait un contexte et cet acte-là, pour moi, permettait d’en sortir.

Être trop ouvert peut aussi amener à se dire « finalement, peu importe, rien n’est important du moment qu’on le fait ». Non, on peut très bien avoir cette ouverture tout en ayant la rigueur sur ce qu’on connaît.

  • La rigueur nous permet de choisir les bonnes solutions.
  • l’ouverture permet de ne pas nous enfermer dans les solutions.

Marc Welter

J’ai une bonne anecdote par rapport à ça. C’est le fait qu’au début de ma réflexion, je m’étais dit : « il faut que je trouve les aliments qui sont responsables de mon problème ; qu’est-ce qui le déclenche ? ». J’étais sur une fausse piste pendant des mois. Je pensais que j’avais un problème avec les sulfites. Je me suis dit que j’avais une intolérance aux sulfites.

J’ai regardé la liste de tous les aliments, j’ai fait des recherches, j’ai éliminé. J’ai senti que ça allait mieux, mais ça n’allait pas bien. Ça participe au phénomène, mais ce n’est pas ça qui est vraiment derrière. J’ai fait comme ça des évolutions par étape. J’ai décidé de remettre en cause ce que je pensais être l’unique explication du problème.

Du coup, ça m’arrive de plus en plus souvent avec mon blog-sans-gluten. Il s’appelle Blog sans gluten, il y a beaucoup de gens qui arrêtent le gluten et qui me disent : « ça va mieux, c’est génial, c’était ça ». D’autres me disent au contraire : « j’ai arrêté le gluten, ça va mieux, mais il y a encore plein de choses qui ne vont pas comme il faut ». Ce n’était peut-être pas ça finalement. Certaines personnes disent qu’ils arrêtent le gluten, mais en fait ils arrêtent les céréales ou les céréales à gluten, mais il y a d’autres facteurs que le gluten qui pourraient aussi intervenir dans toutes les manifestations.

Tu as fait ce type de cheminement de ton côté. Je l’ai également fait du mien. Et le jour de cette conférence, c’est le moment où on a confronté nos points de vue parce qu’on avait chacun notre démarche et notre manière de voir.

Il serait intéressant de faire une petite parenthèse sur d’où tu viens et qui tu es. Tu as une formation de pharmacien, tu as aussi été vers la psychologie et tu as mené une réflexion sur la part psychologique, le rôle du psychique. Je pense que c’est très intéressant. Réfléchir sous un angle plus psycho est une des choses qui m’a énormément plu dès le départ quand on a fait cette conférence.

Jacques Boislève

Pour moi, ce qui a été vraiment déterminant de ce point de vue-là, c’est à force d’avoir fait des formations sur différentes solutions. Parfois, c’est arrêter le gluten. Parfois, c’est traiter une candidose ou une intoxication aux métaux. C’est plein de choses comme ça.

Ce qui m’avait étonné, c’est que les thérapeutes ne traitent qu’un problème. On va chez un, on est intoxiqué aux métaux, on se désintoxique des métaux et on a des résultats. Puis, on va chez un autre, on est tous intolérants au gluten. Je me dis que ce n’est pas possible. On ne peut pas être chez l’un quelque chose et chez l’autre quelque chose.

C’est là que j’ai vraiment capté la relativité de tout ça et que j’ai noté le seul point commun de tous ces thérapeutes qui arrivaient à des résultats :

  1. ils n’avaient aucun doute sur ce qu’ils faisaient
  2. ils avaient un accompagnement cohérent dans la durée.

Finalement, qu’est-ce qui est important ? Est-ce que c’est le problème que l’on traite ou est-ce que c’est la façon dont on le traite ?

C’est comme cela que j’en suis arrivé à la prééminence de la relation dans tout accompagnement. Le danger de cela serait d’oublier la rigueur. Par exemple, quelqu’un a un problème, il arrête le blé et ça va mieux. Mais si c’est une maladie cœliaque – parce que ça existe quand même – là, on repasse dans un système mécanique déterministe. Dans la maladie cœliaque, il n’y a pas photo : gluten, malade ; pas de gluten, pas malade. C’est aussi linéaire que cela.

La démarche de rigueur est donc importante. Face à un problème, il faut toujours, dans un premier temps, faire les tests qui existent pour savoir où on en est. Si on n’entre pas dans cette façon déterministe, c’est là qu’il faut sortir de l’idée déterministe et se demander : qu’est-ce qui est le mieux pour moi ? Et, qu’est-ce que j’entreprends ?

La part psychique est importante à partir du moment où je me suis mis dans la tête que j’étais intolérant, que je l’ai testé et que je le vérifie, je ne peux plus en sortir. Il y a une part dans le corps. Il y a une part dans l’idée que je m’en fais.

Marc Welter

Tu parles de la part de l’inconscient, de quelque chose d’autre qui ne dépend pas de notre pensée consciente et qui pourrait encore interagir si on prend en compte la dimension psychologique.

Jacques Boislève

Voilà. Après, il ne faut pas tomber dans le piège inverse. L’autre piège, c’est de dire que tout est psychologique. À ce moment-là, on dit « il suffit que… ». Ceux qui disent qu’il suffit de, il suffit de, ils n’y arrivent pas.

Marc Welter

Il y a quand même une part de science.

Jacques Boislève

Il y a une part de biologie.

Marc Welter

Elle est importante. Il ne faut pas l’oublier.

Jacques Boislève

La science a accès à la part de biologie. Le gluten est quand même un sujet intéressant. On sait que le gluten, surtout celui des blés modernes, n’est bon pour personne. On sait déjà qu’on est sur un facteur intéressant.

Retirer de son alimentation quelque chose qui n’est pas bon ne peut être que bénéfique.

La question, c’est : où est-ce que je vais ? Est-ce que je le fais en disant : je vais faire et je vais voir ? Oui, et si après ça va mieux, je reprends puis ça ne va pas du tout, ça me casse toute ma vie sociale, je me mets à déprimer pour ça, est-ce que j’aurais fait une bonne opération ?

D’un autre côté, si j’ai quelque chose de relativement handicapant, je souffre tous les jours et que je n’essaie même pas quelque chose qui peut me sauver, c’est tout aussi dommageable.

L’intérêt est d’essayer avec un sens de l’observation, tout en pensant toujours à long terme : est-ce que c’est vivable ? Est-ce que ce n’est pas vivable ?

Si j’entre dans une éviction et qu’à long terme, ça me casse toute ma vie, ma famille, ce n’est peut-être pas une bonne solution. S’il y a un déterminant biologique, c’est nécessaire et ça sera beaucoup mieux accepté. Si c’est une ordonnance médicale, une nécessité, dans ce cas-là, ça devient réellement une nécessité.

Marc Welter

Si ce n’est pas la maladie cœliaque, une éviction stricte et définitive, qu’on n’a pas un critère pour dire qu’on arrête ou qu’on arrête à moitié, on se dit « je préfère souffrir, être malade, mais quand même être avec mes amis », ne pas trouver de compromis, c’est le revers de la médaille. C’est vraiment où placer le curseur.

Jacques Boislève

Bienvenue dans la complexité humaine ! Il n’y a pas de noir ou de blanc. C’est dommage de ne pas considérer les deux aspects. À partir du moment où je sais que si je vais dans l’éviction totale, je vais mieux, mais je perds ma vie sociale, qu’est-ce que tu préfères ?

Ce n’est pas le thérapeute qui choisit.C’est vraiment toi qui choisis.

Certaines personnes iront peut-être mieux en arrêtant de manger un truc, mais ils ne vont plus vivre du tout. Ce n’est donc pas une solution pour eux. C’est dommage, mais c’est comme ça.

Marc Welter

J’ai une petite réflexion à faire pour élargir ce débat, cette discussion qu’on vient d’avoir. La formation que j’ai suivie avait pour objectif de m’ouvrir à une réflexion autour de l’alimentation santé pour une santé globale. Je sais que le sujet de l’alimentation globale te tient vraiment à cœur.

Comment tu es venu à ça ? Tu pars des sciences, de choses très rigoureuses, très pointues pour ensuite avoir vraiment le recul important qui n’est pas une capacité que tout le monde a. Tu essaies ensuite d’en faire quelque chose pour aider les gens à avancer. Comment es-tu arrivé à ça ?

Jacques Boislève

En deux mots : c’est d’avoir expérimenté deux mondes. D’abord, tout le monde universitaire qui répond à certaines choses et pas à d’autres. Ensuite, toute une période très spiritualiste avec un monde où on vit des choses et pas les autres. J’ai essayé de réconcilier les deux, mais ce n’est pas possible. C’est une dualité qui ne peut pas se réconcilier.

La clé est venue quand j’ai vu que dans la complexité humaine, il y avait trois dimensions :

  • le corps
  • l’esprit
  • l’environnement

C’est à la fois extrêmement simple, mais ça permet également de comprendre toute la complexité. Les trois interfèrent tout le temps.

Du coup, dans la santé, il y a ce qui touche notre corps, il y a ce qui touche notre psychisme et il y a tous nos échanges avec l’environnement. L’alimentation est une des choses majeures, puisqu’elle est là tout le temps. De plus, autour de l’alimentation, il y a énormément de choses qui se jouent. Il n’y a pas de santé globale sans nutri. Si on fait de la nutri hors de la santé globale, on fait de la nutri de technicien, il faut manger ça et ça. Mais si vous changez d’école, ce n’est pas la même chose. Au final, on ne sait donc pas.

Moi, j’ai retenu qu’il y a de grandes règles d’alimentation santé sur lesquelles on est d’accord. Il existe des curseurs qu’on peut pousser pour améliorer la santé, mais il n’y a jamais d’obligation puisqu’on est toujours dans une certaine subjectivité.

La rigueur et l’ouverture sont deux choses qui vont extrêmement bien ensemble.

L’ouverture, c’est quand je suis dans l’écoute et quand je cherche la solution. La rigueur, c’est quand je l’applique.

Si j’applique une mauvaise solution, ça ne va pas être terrible. Si je n’ai pas la rigueur mais une bonne solution, ça ne va pas être terrible. Par contre, si j’ai suffisamment d’ouverture et d’écoute pour trouver la bonne solution et la rigueur pour l’appliquer, là normalement je dois avoir de meilleurs résultats.

Marc Welter

Ça me fait penser à une autre chose sur laquelle il faudrait qu’on appuie un peu, c’est la notion d’alimentation santé. Tu te bases sur une certaine référence pour trouver une solution. Tu as un référentiel, un cadre. Tu dis que ça, on pense que ça va avoir des effets bénéfiques.

Si tu regardes les programmes nationaux de nutrition santé, ils ne sont pas tellement en phase avec quelque chose d’assez ouvert parce qu’ils sont sous influence des lobbys agroalimentaires et industriels qui essaient de faire passer tous les produits que l’agriculture fabrique et faire en sorte que l’économie fonctionne. Il y a quelque part quelque chose qui n’est pas en phase avec ce qui devrait être une alimentation santé si tu prends suffisamment de recul et d’ouverture.

Jacques Boislève

Pour comprendre le décalage entre les programmes nationaux et ce qui serait une alimentation santé optimisée, il y a juste deux critères à intégrer. Un programme national, c’est tout le monde pareil et je fais une statistique. Donc déjà, ça ne va pas. Comme on doit avoir le même programme pour tout le monde, on fait une sorte de moyenne. La moyenne, c’est au milieu de tout le monde et elle ne correspond à personne.

Marc Welter

On est tous différent, il faut donc adapter.

Jacques Boislève

L’idée d’ouverture pour chercher la solution, ce n’est pas une solution générale, mais celle de la personne. Il y a effectivement toute l’influence économique, mais elle vient après les industriels qui n’ont fait qu’appliquer ce que la science leur a dit. Maintenant qu’ils ont fait tous les investissements dessus, ils ne peuvent plus changer. On est donc coincés.

Pourquoi on va préconiser telle solution à telle personne ?

On peut toujours se tromper, mais on sait que par rapport à ce qu’elle demande et à la façon dont elle se nourrit, si elle change ça, on sait dans la majorité des cas, ça va améliorer. On ne va jamais lui dire que ça va l’améliorer, on va lui dire que ça a de fortes chances de l’améliorer et qu’il faut qu’elle essaie.

Quand elle aura essayé et qu’elle aura validé, on lui dira que c’est une solution. Mais on ne lui dira pas une solution avant qu’elle l’ait expérimentée. Si on lui dit, pour vous, c’est la solution, qu’elle l’expérimente et que ça ne marche pas, elle va se culpabiliser, croire qu’elle n’a pas bien fait, qu’elle n’est pas normale. Non, ce n’est pas du tout ça.

Marc Welter

On peut clairement appliquer cela au cas du gluten. Il y a ceux qui arrêtent sans raison ou sans raison valable, qui se font critiquer pour des raisons de conviction personnelle ou de confort ou par effet de mode. Il y a aussi ceux qui le font, et qui se sentent mieux, mais qui n’arrivent pas à l’expliquer parce qu’ils n’ont pas les diagnostics médicaux à l’appui, mais ils sentent que ça va mieux. Je ne sais pas s’il y a des gens qui se sentent mieux parce que c’est dans leur tête ou si c’est parce que c’est vraiment vrai.

Vu ce que j’ai vécu et vu les cas que j’ai déjà rencontrés en discutant avec les gens via mon site, je ne pense pas que c’est une vue de l’esprit. On a un peu du mal à comprendre le cadre dans lequel expliquer tout ça.

Jacques Boislève

Si on va au bout, imagine quelqu’un qui arrête le gluten, que c’est effectivement dans sa tête, et qu’après, on lui prouve que c’est dans sa tête, on va lui casser toute une expérience qui était très belle. Et ça ne sert absolument à rien. Ce pragmatisme-là entraîne une perte d’ego scientifique.

Le scientifique préfère que ça ne marche pas dans ce qu’il connaît que ça marche dans ce qu’il ne connaît pas.

Et ça, c’est tout sauf pragmatique.

À partir du moment où quelque chose convient et que cela a été librement choisi, que c’est durable, on ne va même pas se poser la question du pourquoi.

Marc Welter

Je pense que cela fait un bon mot de la fin pour cette discussion.

J’ai juste une dernière petite question. Pour les gens qui voudraient en savoir plus sur toi et ce que tu fais, vers où peut-on les orienter ?

Jacques Boislève

Le plus direct, c’est le site Santé Vivante. Il y a les différents articles qui ont été faits et bientôt si j’arrive à le faire éditer, il y aura le bouquin qui va résumer un peu tout ça.

Marc Welter

Génial, je ne savais pas. On a l’info en avant-première.

Jacques Boislève

Il faut juste trouver l’éditeur ou trouver le moyen de l’auto-éditer, ce qui n’est pas toujours simple.

Marc Welter

C’est intéressant. Super. Bonne chance pour ce livre. Tiens-nous au courant et reviens nous voir quand il sera prêt pour qu’on en parle à ce moment-là.

Jacques Boislève

OK, merci Marc.

[Fin de l’entretien]

Marc Welter

J’espère que cet entretien avec Jacques vous a plu et vous a intéressé.

Dans le cadre de cette conférence à laquelle j’ai assisté et dont j’ai parlé au début de l’entretien avec Jacques, j’ai été enchanté et charmé par la richesse et l’ampleur de toute l’information qu’on a pu échanger lors de la conférence, des questions que j’ai posées et des discussions que j’ai eues avec lui. J’ai eu un gros déclic avec l’envie d’en chercher plus, d’en savoir plus.

Cette petite vidéo ne permet pas d’avoir la vision globale aussi poussée que ce que j’aurais voulu vous transmettre. On est limité par le temps, je ne peux pas faire une vidéo de trois heures.

Par rapport à tout ce parcours, il y a quelque chose que je ne vous ai pas dit dans la vidéo de l’entretien avec Jacques. Après la conférence, j’ai beaucoup réfléchi, j’ai mis plusieurs semaines, et même plusieurs mois, avant de me décider à m’engager dans une formation dont je ne connaissais absolument pas l’existence au départ. Je n’avais aucune intention de faire ça ou en tout cas pas de cette manière-là. Mais j’ai fini par m’inscrire à cette formation. Je l’ai terminée tout récemment et je suis devenu thérapeute en nutrition santé globale grâce à la formation de Jacques.

Ç’a été une expérience très enrichissante. Ça va donner une tournure vraiment très différente au blog-sans-gluten sur lequel vous pouvez retrouver cette vidéo et plein d’autres articles. J’ai essayé d’abord de proposer des recettes de cuisine. Ensuite, j’ai essayé d’apporter des éléments scientifiques parce que j’ai un doctorat de biologie, mais je ne voulais pas me contenter de cela. J’ai des acquis, des connaissances, mais ça ne veut pas dire que je suis capable d’aider et d’accompagner quelqu’un tout simplement parce que j’ai un doctorat de biologie.

L’étape supplémentaire est que j’ai moi-même rencontré de grosses difficultés de santé et j’ai dû faire face, trouver des solutions. J’ai beaucoup ramé avant d’y arriver. Au final, à partir du moment où j’ai démarré ce projet de blog (blog-sans-gluten.com), je me suis dit que j’allais essayer de vous transmettre, de vous aider à comprendre, à avancer et à trouver des solutions. Je ne pouvais pas m’arrêter en si bon chemin. J’ai donc fait cette formation que j’ai finalement validée récemment.

Maintenant, la nouvelle étape pour le blog, c’est que je vais bientôt proposer pour vous des ateliers thématiques dans lesquels on va parler spécifiquement de certains aspects en fonction de ce qui vous intéresse.

Si vous êtes quelqu’un qui démarrez de zéro et que vous vous dites juste là maintenant :

  • Est-ce que j’ai besoin de manger sans gluten ?
  • Est-ce que je devrais arrêter le gluten maintenant ?
  • Est-ce que je devrais arrêter les produits laitiers ?

Tout ça, ce sont des questions où je ne peux malheureusement pas vous donner une réponse catégorique par oui ou non. Ce n’est pas parce que j’ai un blog qui s’appelle blog sans gluten que je vais vous inciter à arrêter le gluten. Loin de moi cette idée-là. Ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air.

Pour commencer à mesurer l’ampleur de ce que ça représente de changer d’alimentation, je vous invite à suivre le lien. Si vous suivez ce lien, ça va vous emmener sur une page qui va vous donner quelques éléments d’explication. Je vous invite à vous abonner à la liste email et à suivre le cheminement que je vous propose. J’essaie vraiment de vous donner une approche pas à pas pour avancer et essayer d’améliorer votre santé.

Il y a différentes approches qui ne sont pas contradictoires. Il y a la médecine d’un côté. Il y a tout un processus qui vous permet d’avancer vers vos objectifs et c’est exactement de cela que je voudrais vous parler dans le lien qui devrait s’afficher ou en tout cas que vous pouvez suivre si vous cliquez sur la description qui se trouve sous la vidéo.

Je vous dis à tout de suite de l’autre côté sur la page suivante où vous allez cliquer pour avoir la suite des informations. À très bientôt. Ciao ciao !

[…fin de la transcription]


Quelques liens utiles pour finir

J’espère que cet article « Les approches thérapeutiques en nutrition santé » vous aura apporté des pistes utiles pour vous aider à comprendre un peu mieux comment envisager une réflexion autour du rôle de l’alimentation face à des problèmes de santé, grâce à la contribution de Jacques.

Je vous invite également à visiter ces pages pour y trouver d’autres informations et des alternatives à la version texte du contenu de cette vidéo présentée ici :

Ressources dont parle la vidéo :

Le site de Jacques B. Boislève

Le lien pour en savoir plus sur les possibilités d’ateliers thématique

Autres liens utiles

{vidéo} Episode #4 : La nutrition santé globale avec Jacques B. Boislève.

Le lien vers ma chaîne Sans Gluten et Sans Lait.

L’épisode #1 de ma chaîne Sans Gluten et Sans Lait qui vous expliquera dans les grandes lignes à quoi vous attendre dans les vidéos de ma chaîne.

Merci d’avoir lu jusqu’à la fin !

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