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De plus en plus de gens commencent un régime sans gluten sans diagnostic médical et elles se sentent beaucoup mieux
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SENSIBILITÉ AU GLUTEN NON COELIAQUE – Faux problème ou bonne solution : le débat

Je débute la discussion par l’exemple du cas d’Audrey qui a partagé avec moi dans un email le fait qu’elle mange sans gluten, se sent mieux, et continue à manger sans gluten alors même que ses résultats d’analyses de sang n’ont pas confirmé un diagnostic de maladie coeliaque.

Ensuite je définis ce qu’est la sensibilité au gluten non coeliaque, et nous discutons ensemble de savoir s’il s’agit d’une impasse médicale ou au contraire d’une bonne approche pour progresser.

J’évoque aussi d’autres choses, mais pour ça je vous laisse découvrir le détail dans la vidéo.

Alors…

Sensibilité au gluten non coeliaque : mythe ou réalité ?

Et puis…

J’ai opté pour un format de « Vlog », et j’espère que cela vous plait !


ℹ️ RESSOURCES UTILES

LIEN VERS L’ARTICLE BONUS
(dont j’ai parlé dans la vidéo)

 

Et si vous préférez la version texte c’est par ici !

De plus en plus de gens commencent un régime sans gluten et sans diagnostic médical et en plus elles se sentent beaucoup mieux.

Plutôt que d’essayer de démontrer ce que je viens de dire, je vais vous donner un exemple concret.

Il y a… ça arrive régulièrement que des gens m’écrivent des e-mails et là en particulier il y a une personne qui s’appelle Aurélie (Audrey) qui a 30 ans et qui m’écrit, elle me dit que dans son parcours médical, elle a découvert des allergies aux protéines de lait de vache qui ont été confirmées par des analyses de sang.

Suite à ça, et elle a continué à avoir des maux de ventre.

Et elle s’est dit, “c’est bon, il y a peut-être autre chose à faire”.

Et elle a décidé, sûrement parce qu’elle en a entendu parlé, elle a décidé de passer à un régime sans gluten.

Et donc elle a arrêté le gluten. Elle a commencé à se sentir mieux.

Du coup, comme elle a eu des résultats pour les produits laitiers qui étaient positifs. Elle s’est dit “Tiens, je n’ai pas fait les résultats, enfin, je n’ai pas fait les analyses pour le gluten, faisons ça !

Elle a fait les tests que recommandent donc les gastroentérologues pour caractériser la maladie cœliaque.

Et elle a fait des dosages d’anticorps spécifiques.

Résultat des courses, elle a obtenu des résultats négatifs.

Et elle m’écrit dans son e-mail que puisqu’elle se sentait mieux après l’arrêt du gluten, même si les résultats sanguins étaient négatifs.

Donc même si elle n’a pas de maladie cœliaque, elle a fini par décider d’arrêter le gluten et de ne pas le reprendre.

Elle me dit : “je continue de manger sans gluten [même si je n’ai pas eu des résultats positif au test fait par les gastroentérologues pour confirmer une maladie cœliaque]”.

Avant d’aller plus loin dans la vidéo, je voudrais juste prendre un petit instant et vous poser la question :

Qu’est-ce que vous pensez de tout ça ?

Qu’est ce que vous pensez de cet effet de mode ?

Est-ce que vous pensez que ça vaut la peine d’arrêter le gluten parce que on a des symptômes, et de voir que si on reprend on a des problèmes ?

On n’a pas de diagnostic, mais pour soi-même, c’est bien de continuer à manger sans gluten, avec ou sans l’avis favorable des médecins qui veulent absolument la preuve de diagnostic.

Ça c’est une question qui interpelle.
ça amène à une réflexion sur quelque chose qu’on appelle la sensibilité au gluten non cœliaque.

C’est le sujet dont je voudrais parler c’est vraiment ça à la fin.

C’est d’essayer de savoir si ça représente en fait un faux problème ou est-ce que c’est …

Il y a une petite fille qui vient de passer juste devant la caméra c’est pas grave, donc voilà, on continue quand même…

Donc, est-ce que c’est un faux problème ou est-ce que c’est une bonne solution de parler de la sensibilité au gluten non cœliaque ?

Cette sensibilité au gluten non cœliaque, tout simplement, c’est, pour prolonger une discussion que j’avais déjà eue dans une vidéo précédente qui parlait des impasses médicales, c’est un moyen qu’ont trouvé en particulier les gastro-entérologues pour essayer de sortir de cette impasse, pour toutes les personnes qui se plaignent de problèmes digestifs, de symptômes, de douleurs, qui passent à travers toute la batterie de tests qu’on fait habituellement pour valider une maladie cœliaque.

Ils se retrouvent avec des résultats négatifs, donc ils n’ont pas la maladie cœliaque, et il se disent “bon, et bien si je reprends le gluten, alors il n’y a pas de problème !”

Et en réalité elles se retrouvent avec des symptômes, et une sensation désagréable des qu’elles reprennent le gluten et comme on a toute une population de gens qui échappent au diagnostic de cette maladie, et qui pourtant voient leur bien-être amélioré par l’arrêt du gluten, ça a interpellé ces personnes, ils se disent que c’est une nouvelle catégorie de malades.

Et on va essayer de les caractériser, de les identifier, de mieux les comprendre.

Et à l’heure actuelle le vrai problème c’est qu’il n’existe pas le test pour diagnostiquer une sensibilité au gluten non cœliaque.

Si on réfléchit à comment ça fonctionne.

Les gastroentérologues accèptent des gens dans leurs cabinets qui ont des symptômes digestifs la plupart du temps évidemment.

Et suite à ces symptômes digestifs, on fait des tests, on essaie de trouver une maladie liée au gluten, et quand on a exclu tous les autres cas de pathologies qui peuvent exister, tous les autres problèmes au niveau des organes du système digestif…

…on finit par se rabattre sur une situation où l’on ne sait pas quoi faire de ces personnes.

Et on se rend bien compte qu’elles ont des symptômes, qu’elles ont des manifestations cliniques, comme disent ces spécialistes.

Donc qu’est-ce qu’on en fait ?

Au lieu de nier leur existence, on leur a créé une catégorie propre.

C’est-à-dire que quand on est en échec face à tous les autres diagnostics de maladies liées au gluten, on devient sensible au gluten non cœliaque.

Beaucoup de gens rentrent dans cette catégorie, ou s’auto-diagnostiquent dans cette catégorie sans même passer par la case des analyse qu’il faudrait avoir fait a priori.

C’est-à-dire confirmer si on a une maladie cœliaque ou pas.

Si vous n’êtes pas allé chez un gastroentérologue en premier, c’est difficile pour n’importe qui, pour vous-même, mais même pour un médecin, de savoir si vous êtes sensibles au gluten non cœliaque.

Est-ce que c’est vraiment une impasse médicale et on a essaié de coller une étiquette sur cette impasse médicale, ou est-ce que c’est un moyen de comprendre vraiment ce qui se passe pour une population plus large ?

Puisque les malades coeliaques c’est une toute petite fraction.

Est-ce que les autres pourraient rentrer dans une catégorie qu’on pourrait soigner dans le futur parce qu’on a compris quels sont les mécanismes derrière ça ?

Et à l’heure actuelle les mécanismes on ne les connaît pas.

Puisque grâce au mécanisme on devrait pouvoir arriver à avoir un test, ou quelque chose qui pourrait nous permettre de comprendre si on est dans ce cas de figure.

Le problème avec les sensibles au gluten non cœliaque, c’est qu’il y a des symptômes digestifs, mais iI y a aussi d’un autre côté des symptômes non digestifs.

Et quand on aligne tous ces symptômes, on a un peu du mal à comprendre si ça correspond vraiment à un seul problème, ou à plusieurs problèmes qu’on a mis dans une même catégorie.

Je ne sais pas à l’heure actuelle si c’est un bon choix ou un mauvais choix de la part des médecins d’avoir essayé de mettre tout le monde dans le même sac, ou de se dire au moins on ignore pas les personnes qui ne sont pas malades cœliaques.

Parce que soit dit en passant, j’ai un contact avec un allergologue il y a pas longtemps qui disait

“Vous savez, il y a un seul régime sans gluten sur 17 qui est justifié”

Et je lui ai demandé de préciser :
J’ai dit : “oui d’accord, justifié dans le cadre d’une maladie cœliaque.”

Il me répond : “oui effectivement”.

Parce que dans les autres cas, est-ce que c’est juste un effet de mode ou est-ce que c’est vraiment que l’arrêt améliore une situation qui n’était pas bonne ?

Il y avait des symptômes et le fait de reprendre faire revenir ces symptômes.

Même si on n’a pas un diagnostic de maladie cœliaque, il y a quand même quelque chose !

Quel est l’intérêt de remanger du gluten pour être malade même si on n’a pas de diagnostic fiable à la fin ?

Je suis un peu en retard pour aller récupérer ma fille à son cours de danse !

Je prend ma trottinette qui est là et c’est parti !

Bonus

Si la question de la sensibilité au gluten non cœliaque vous interpelle, que vous vous dites “tiens, peut-être ça vous concerne, vous en particulier, j’ai quelque chose qui pourrait vous intéresser.

Pour ça j’ai mis un lien dans la description de cette vidéo qui vous permet d’aller un petit peu plus loin dans cette réflexion.

J’avais écrit un article que je trouve très intéressant qui au lieu d’apporter des réponses, pousse à la réflexion.

Donc ça permet d’aller encore un peu plus loin que cette vidéo.

Et si vraiment vous êtes quelqu’un qui a envie d’aller plus loin, c’est le moment de cliquer sur ce lien pour passer à l’étape d’après et réfléchi encore un peu plus en profondeur.

Voilà pour ma part je vous dis à très bientôt !

J’espère que le paysage vous plaît pour la fin de cette vidéo, et je vous dis
Ciao, ciao

A la prochaine vidéo !

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